Lucie, promotion 2012, traductrice


EN>FR ; ES>FR
Traductrice
Ville actuelle : Bruxelles (Belgique)

Université d’origine : ISIT
Université partenaire S1 : ISTI
Université partenaire S2 : Universidad Pontifica Comillas

guillemet ouvrant

Pourquoi avoir choisi de faire le METS ?
J’avais pour ambition de sortir de l’ISIT avec des compétences solides en traduction et une spécialisation bien marquée, le but étant de réussir au mieux mon entrée sur le marché du travail. J’avais aussi décidé de consacrer l’année suivant le diplôme à des stages en organisation, grâce auxquels j’espérais continuer de me former et gagner en niveau. Le METS répondait tout à fait à ces objectifs : pratique intense de la traduction, possibilité de choisir sa spécialisation, reconnaissance du diplôme donnant accès à des stages très formateurs.

Décrivez votre situation professionnelle actuelle.
Je m’apprête à entrer en poste à l’OTAN en tant que traductrice anglais>français. Avant cela, dans l’année suivant le diplôme, j’ai effectué différents stages : six semaines au Conseil de l’Europe, institution qui m’a ensuite confié des traductions à domicile ; trois mois chez Leinhäuser Language Services, agence de traduction établie à Munich ; six mois à l’OTAN, dans le cadre du programme de stages (candidatures à déposer en avril de chaque année).
Voici comment s’organise le travail d’un traducteur junior à l’OTAN : je traduis de l’anglais vers le français divers textes produits par l’Organisation, et toutes mes traductions sont ensuite relues par des réviseurs, soit à chaud — je lis mon texte en français à voix haute devant le réviseur, qui m’interrompt pour procéder aux modifications qu’il juge nécessaires —, soit de façon classique — je rends ma traduction au réviseur, qui la relit de son côté avant de me la rendre pour que je prenne connaissance des modifications apportées. Le travail est très encadré, et donc extrêmement formateur.

En quoi le METS a-t-il eu une influence sur votre parcours ?
D’une part, le METS m’a permis de confirmer mon projet professionnel, à savoir exercer en tant que traductrice spécialisée, ce qui a encore renforcé ma motivation au moment d’entrer sur le marché du travail. D’autre part, même si je ne suis pas capable de dire dans quelle mesure cela a joué, le METS est un gage d’excellence pour les recruteurs, qui accordent leur confiance aux diplômés du programme.

Racontez-nous un souvenir marquant de votre expérience METS !
Le premier jour de cours à Comillas, quand nous avons compris qu’on avait deux semaines pour lire (et comprendre) un pavé de 500 pages de droit comparé, prérequis au semestre qui nous attendait.
La vérité, c’est qu’on se souvient surtout des bons moments, de la découverte d’une nouvelle ville, de l’adaptation à un nouveau mode de vie, et des belles rencontres !

guillemet fermant